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19/08/2013

ACADIAN SHORE

À Summerville nous n’avons plus le choix, la route 3 n’est plus et nous devons nous rabattre sur l’autoroute où nous ne verrons plus rien! Ce n’est qu’à  Clide River que nous avons de nouveau l’opportunité de retourner sur une route secondaire qui est plus proche de la vie des gens.



 Cette route nous permet d’entrer profondément dans la zone acadienne et d’apprécier leur hospitalité. De Shag Harbour à New Edinburg, le pavillon français étoilé flotte partout où nous passons. Malgré les noms des villages à consonance anglaise, il reste encore beaucoup de gens s’exprimant en «frança»; oui, oui. c'est comme ça qu'il faut le prononcer ! Parfois le mélange des deux langues sonne bizarre. Sont-ils en train de perdre leur identité française? C’est ce que nous dénotons surtout auprès des ados qui s’expriment surtout dans la langue de Shakespeare.

Digby, qui fêta son centenaire en 1990, est la reine des pétoncles; des tonnes de pétoncles! Comme nous sommes un peu « sans-dessin », nous avons opté pour une râpure au lieu de prendre des « Scallops», la récolte locale! Sorte de pâté au poulet avec patates râpées cuit au four. Le met des familles de pêcheurs pauvres en N-E. Je vous en ferai une à la maison sauf que l’on y ajoutera un peu plus de poulet!


Encore une fois la route s’éteint  juste devant nous et nous devons prendre les moyens pour arriver à notre but. «Brier Island» nous lance un appel de détresse. Nous ne pouvons résister à aller jeter un œil sur « Balancing Rock». Profiter de votre passage pour aller la voir avant qu’elle ne chavire à la mer! Nous la trouvons qui se tient seule 235 marches plus bas.


mais le V.R., lui, est resté à 235 marches plus hautes qu’il faudra bien rejoindre un jour!






Vous me connaissez, les antiquités me fascinent toujours.
Il y a sur la route du retour ces maisons d’une autre époque qui me fascinent et semblent vouloir nous raconter leur passé qui, j’en suis sur, en aurait long à dire sur la vie de leurs occupants partis je ne sais où! pourquoi sont-ils partis?
Est-ce que notre habitation connaîtra le même sort? Tant de questions sans réponses!


Malheureusement ce n’est pas encore le temps de la cueillette. La vallée d’ Annapolis regorge de plantations de toutes sortes. Possiblement le jardin de la Nouvelle-Écosse pour les légumes et fruits locaux, elle a été longtemps recouverte d’une couche de sédiments très fertiles après la fonte des glaciers et de par sa position géographique bénéficie d’une température idéale pour la culture.  



Une centrale électrique qui fonctionne avec la marée depuis 1984. Quelle bonne idée! Une visite s’impose, elle est guidée et gratuite; Yahoo!


Les turbines sont actionnées par le courant des marrées comme la maquette le démontre.
Aie! C'est pas une belle place pour prendre une pause et grignoter un brin!

Sauf que...
Ha, il faut que je vous raconte ça:
C’est ici qu’il a bien essayé nous avoir! Le «TABAR….»
Arrêté dans ce parc provincial pour cassé la croûte, je vois un type passé en auto tranquillement qui me salut. Politesse oblige, je le salut aussi. Le voilà réapparaître mais à pied cette fois-ci. On entame la discussion sur différents sujets et il me fait remarquer que le dessous boisé est plein de bleuets et qu’il vient souvent en cueillir pour en faire des confitures. Effectivement l’endroit était la place pour une petite cueillette pour satisfaire nos papilles. «Well – take care on the road». « Yes we’ll do, nice talking to you». Le type, parti vers son véhicule garé plus loin nous laisse le champ libre pour passer à l’action. Monique s’y met près du camion en s’éloignant puisque plus elle est loin de l’accessibilité en véhicule plus la cueillette est fructueuse. Moi, j’ai choisi de traversé le chemin entourant le parc mais toujours en gardant l’œil ouvert sur le V.R. qui est débarré, j’ai comme un doute qui plane.   Surprise! Voilà le type qui repasse en auto. Il me semblait qu’il était parti celui-là. Je remarque qu’il me regarde et accélère, je fais comme si je ne l’avais pas vu. Je me réveille enfin, le «tabarnouch» nous fait miroiter une belle cueillette, ce qui nous force à s’éloigner du véhicule et lui, pendant ce temps revient par derrière en rafale,  pour nous faire les poches… du moins celle du V.R.
«MO, VIENT-EN! »   « Pourquoi?»  « LAISSE FAIRE LES BLEUETS, TU T’EN ACHÈTERAS EN VILLE» « Qu’est-ce qui se passe?» « REGARDE LE POURRI, IL VIENT D' ESSAYER DE NOUS FAIRE LES POCHES» « Voyons, t’exagère tout le temps» « NON C’EST SON TRIP, IL DOIT PASSER SES DIMANCHES A ESSAYER DE VOLER» « O.k. j’arrive». Nous démarrons et sortons du parc boisé qui est en forme de rond. « HEY, REGARDE, IL EST LÀ LE ''TABARNOUCHE''. IL REFAIT LE TOUR POUR SE CACHER. REGARDE IL CLANCHE POUR QUE NOUS LE VOYONS PAS REFAIRE LE TOUR». Je le savais bien; heureusement que je me méfie toujours!
Direction Blowmidon qui fait face au Minas Basin où nous pourrons oublier ce malheureux événement  Je ne peu m’empêcher d’arrêter à Kentville pour rapporter l’ événement à la police. Un tour de ville me conduit au poste où je me rive le nez sur un appareil téléphonique puisque aucun personnel n’est présent dans la caserne. Un anglophone répond à mon appel et comme intimidé par sa réponse qui spécifiait qu’il n’était pas de son ressort puisque il était de la ville de Kentville, me voilà qui oubli presque tout mon pauvre vocabulaire anglophone. « Hold  the line a second». Voila qu’une agente ‘’ francophooooooone’’ me répond et elle me répète le même problème : ce n’était pas de leur ressort puisque c’était à l’extérieur des limites de la ville. « Téléphoooooner à la GRrrrrrrrrC» me répondit-elle.  C’est bien beau mais Roger notre pourvoyeur téléphonique ne répond pas. (Au fait, c’est comme dans la chanson : «Ma vie c’est d’la mmmm’arde»; Roger’s c’est pareil». Pas bon dans l’ouest, ni dans l’est, ni dans le sud et je n’irai pas vérifier au nord! Pour moi ça marche juste à Dr’ville et j’ose espérer à Montréal).
Pour raccourcir l’histoire elle était supposée, après lui avoir donné tous mes coordonnées au cas où ils auraient besoin de témoins, transmettre ma demande à la G.R.C. OUBLIER ÇA MME. Je ne reviendrai certainement pas témoigner en Nouvelle-Ecosse...

 

Pis les bleuets sauvages, laissez-les aux rongeurs! Ils en vendent au super-marché! 
Si vous allez à ce parc provincial, méfiez vous du type qui vient vous faire la ''jasette''. 
Je vous donne les coordonnées au cas où:
Clairmont - Fundy Shore - A small picnic area, a cool oasis, beneath a stand of red pine. Three km east of Kingston; off Hwy 101 between Exits 16 and 17. Civic address: 1405 Hwy # 1, East Kingston.

et même le lien des parcs de la N-E pour bien le situé:

http://www.novascotiaparks.ca/misc/fundyshore.asp

Nous pouvons penser à autre chose maintenant; nous croisons un peintre de murale dans le village de Hantsport qui fait des merveilles sur les murs de soutien dans le village, notez que ses fresques sont adaptées aux trous de drainage de la bute. Les scènes représentées sont également des lieux du village.


Bravo l'ami!

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